LA VIE

DES CHANTIERS     

   

Métiers :

    Dans la construction des navires, on distingue plusieurs dizaines de métiers qui ont chacun un rôle différent. Qu'il soit  soudeur ou décorateur, ils ont tous un rôle important dans la construction. Celle-ci fait appel à un grand nombre de métiers qui peuvent s'exercer à des niveaux de responsabilité très divers et qui nécessitent des formations très variées.

 

Quelle main d'oeuvre au XIXe siècle ?

    La basse Loire en ce début du XIXe siècle est caractérisée par la diversité des constructeurs qui travaillent sur les différents chantiers bas ligériens. A Nantes, la main d'oeuvre ne dépasse pas la centaine d'ouvriers sur les plus grands chantiers. Ces derniers fonctionnent essentiellement sur un mode artisanal avec une main d'oeuvre extrêmement mobile. Les chantiers font vivre un nombre important de sous-traitants dont la principal source d'activité et de revenus provient de la construction  navale. En 1828, le quart des ouvriers nantais travaillent directement ou indirectement pour les chantiers. Ils sont cordiers et gréeurs, cloutiers, constructeurs de navire, forgerons, fondeurs mécaniciens, serruriers et charrons, tonneliers ou voiliers. Les chantiers durant tout le siècle attirent une main d' oeuvre considérable à la recherche d'un emploi.Leurs conditions de vie sont souvent très difficiles : des contrats à la journée, des taux journaliers très faibles :en 1866 le salaire d'un ouvrier varie de 35 à 45 centimes par jour.

Quelle main d'oeuvre au début du  xxe siècle ?

Malgré la pénibilité des tâches, de nombreux jeunes cherchent à rejoindre les chantiers en tant qu'apprenti.L'évolution des techniques a fait disparaître certaines corporations des chantiers. L'assemblage par rivets pour les navires en fer et en acier créé de nouveaux corps de métiers : l'équipe de rivetage avec le chauffeur de clous , le teneur de tas et le riveur.Les chauffeurs de rivets, à l'aide de braseros mobiles, chauffent au rouge ces rivets avant que ceux-ci ne soient présentés dans les trous des tôles prévus à cet effet. Ensuite les frappeurs, les enfoncent à l'aide de marteaux. De l'autre côté de la tôle, les teneurs de "tas" attendent l'apparition des rivets pour que leur extrémité soit modelé sous une forme semi-cylindrique.

  

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