Il
est 18h30, bientôt l'heure de la marée montante en ce mois
de mars. Les civeliers se préparent à quitter le petit port de Cordemais. |
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M.
Léon Clavier sort les tamis de la caisse où il les avait placés
par précaution (les vols sont devenus fréquents). Il fixe les tamis de chaque côté du bateau. |
Au milieu d'une
dizaine d'autres civeliers, nous partons vers l'ouest. Au delà de la
centrale de Cordemais, l'estuaire s'élargit.
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A l'endroit choisi, le pêcheur met le moteur au ralenti et descend les 2 tamis dans l'eau. Puis, il reprend la direction du bateau. | ![]() |
Un
quart d'heure plus tard, il abandonne sa cabine pour relever les tamis. Un pied calé sur le bord du bateau, il rassemble toutes ses forces pour sortir le tamis de l'eau. |
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La nuit est tombée maintenant. Tous les quarts d'heure, le pêcheur
effectue les mêmes gestes avec la même efficacité.
La pêche sera peu abondante ce soir. En mars, les civelles sont moins
nombreuses et la crue du fleuve ralentit les courants de la marée.
Au retour, vers 22h 30, la pesée le confirme ; à peine plus
d'un kilo, ce qui rémunère tout juste la sortie.
Le mareyeur est là qui attend.
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